Matrice de test 3

La coordination visio-motricité (œil-main) est la base de beaucoup de nos comportements quotidiens. Un automatisme complexe qui peut être voulu ou naturel car pouvant être lié à des données cognitives, ouvrir une porte, mettre son clignotant… Evoluer correctement dans notre environnement implique directement une bonne coordination.

Evaluer la coordination est une grande aide dans bien des domaines : scolaire, conduite, travail, santé…
Les tests présentés pour évaluer cette habileté cognitive sont inspirés et une traduction moderne du Test de Wisconsin Card Sorting (WCST), Variables of Attention (TOVA), Hooper Visual Organisation Task (VOT) et du Test de Stroop. Ces tests sont validés par plusieurs psychologues dont Laurence LAMOUR de CASLOU, formatrice des psychologues chargés des examens psychotechniques, et répondent à l’ensemble des critères de l’arrêté du 26/08/2016)

En ajustant les mouvements qui relient la main et l'accompagnement visuel à un objet, ou  une situation on obtient une mesure fiable des capacités neuromusculaires du candidat.

Il est indispensable de synchroniser l'action des muscles que produisent les mouvements de la main pour pouvoir avoir une vitesse et une intensité adaptée. En plus de mesurer la coordination oeil-main, ces tests permettent également d'évaluer la flexibilité cognitive, l'attention la sensibilité graduelle partagée et la surveillance.

Le clavier réponse spécifique répond en tous points aux critères préconisé et détaillé  par l’IRNS sur les positions de travail et confort. (ergonomie, et cotes)

Dans le cadre du test L2M et de beaucoup d’autre tests Léonard plusieurs évaluations sont faites sur le même test, L2M, va interpréter le temps de réalisation de la figure, le nombre d’erreurs (collision sur les limites de la figure à un certain pourcentage)
Le candidat peut avoir un résultat favorable pour un l’une des évaluations et être classé dans une autre catégorie pour la seconde évaluation du même test.

Lors de ce test, vous verrez apparaître un rond en mouvement avec trajectoire variable,  angles multiples en mouvement droite-gauche, bas-haut. Le but sera de suivre le plus possible le rond avec un curseur « cible » et de maintenir et provoquer une visée juste et précise le plus possible sous un délai de quelques secondes.Une fois la « cible » atteinte, un nouveau rond apparait de façon aléatoire sur l’écran , si le candidat ne réussit pas à suivre ou à cibler le rond mobile au bout de 7 secondes, l’item est compté comme « faux » et un nouveau rond apparait… La durée de passation est de 3 minutes.

En version de présentation le psychologue peut une fois le test compris y mettre fin et lancer le test dans sa version « examen ».
-        Plusieurs modes de passation : Pour répondre aux éventuels handicaps ce test peut se faire en mode « joystick » ou boutons rotatifs

Issu de la même étude que LPCS, le champ d’application et le travail à réaliser sont connus dès le début par le candidat.  Une bille (numérique) est située dans un couloir visible, le but est de faire parcourir la bille dans ce couloir sans toucher les bords, en un minimum de temps.La première difficulté est de faire voyager cette bille de droite à gauche, les autres difficultés sont des lignes verticales et horizontales, une courbe, et une diagonale.

Vous devrez à la fois suivre le parcours mais les commandes se modifient et s’inversent selon la trajectoire à parcourir.
Selon les critères :
                    §  Age du candidat
                    §  Handicap
Les données d’erreurs changent, exemple le pourcentage de toucher des bords de la bille peut varier en 0 et 40 %, donc la bille peut être jusqu’à 40 % sur le trait de ligne. 3 passages par test, le psychologue, en fonction de l’heure de passage, en fonction du stress du candidat… peut valider l’un des 3 passages pour établir sa passation.

L’élément fort de ces produits, en termes de psychométrie et technique de validation, est basé sur la multiplication des tests passés.

Petit rappel : La psychométrie est la science qui étudie l'ensemble des techniques de mesures pratiquées en psychologie, ainsi que les techniques de validation et d'élaboration de ces mesures. Ces techniques concernent tous les champs de la psychologie, ainsi que d'autres domaines de sciences connexes. Les propriétés psychométriques renseignent sur la qualité de la mesure fournie par l'instrument, notamment en termes de précision (fidélité, sensibilité et spécificité) et de validité.

Exemple pour le test L2M, la figure et la même pour tout monde, et est connue et vue dès le début du test, c’est donc le système informatique qui établit lui-même grâce à la multiplicité des passations établit la psychométrie du résultat du test. Le système de gestion intéprête automatique par le mode « pixel » la figure et les calcule en fonction même de la dimension de l’écran vu par le candidat.
Mais mieux que cela, comme pour l’ensemble des tests Léonard la base de calcul de l’étalonnage  s’incrémente à chaque passage et reclasse en fonction des critères du candidat du test qui se calcule en fonction :
-        Une moyenne (l’ensemble des passations)
-        Une médiane (l’ensemble des passations en occultant les données aberrantes)
-        Le résultat du candidat en fonction de :
                 §  Déficiences de vue (lunettes/lentille) – Daltonien.
                 §  Défiances moteur (haut/Bas/Gauche/Droite) ou cérébrales.
                 §  Défiances sourd

La base de l’étalonnage sur l’âge du candidat :

                 §  18 - 30 ans
                 §  31 - 45 ans
                 §  46 - 64 ans
                 §  65 - 74 ans
                 §  + 75 ans

Les résultats issus du test du candidat (en fonction de ces critères) sont encadrés par rapport à la médiane de sa catégorie et entourés pour sa légitimité de résultat de passation par les centiles (en français),  percentiles 30 et 70. Le logiciel présentera des résultats automatiques :
-        « Inférieur à la moyenne » (sous le centile 30)
-        « Moyen mais correct »  (entre le centile 30 et la moyenne et ou médiane)
-        « Dans la moyenne » (de médiane et/ou la moyenne et centile 70)
-        « Supérieur à la moyenne » (au-dessus du centile 70)

Dans le cadre des examens psychotechniques la durée du test (selon le décret du 18/01/2019) est d’un minimum de 45 minutes, les « tests » représentent la moitié maximum du temps de l’examen, l’entretien représente l’autre moitié de la passation. Le psychologue doit pouvoir en fonction de l’ensemble des critères décider si le candidat à une aptitude satisfaisante, insatisfaisante ou satisfaisante avec restriction.

En termes de rapport ces deux tests représentent sur l’arrêté du 18/01/2019)  :
PRÉCONISATIONS POUR L'ENTRETIEN INDIVIDUEL ET LES TESTS PSYCHOTECHNIQUES REQUIS DANS LE CADRE DU CONTRÔLE MÉDICAL DE L'APTITUDE À LA CONDUITE
II. - A. - Les tests psychotechniques utilisés doivent répondre aux critères suivants :
1° Etre accessibles aux personnes ne maîtrisant pas ou mal la langue française ;
2° Etre accessibles aux personnes souffrant de troubles des apprentissages (dyslexie, dysphasie et dyspraxie) ;
3° Etre accessibles aux personnes sourdes et malentendantes ;
4° Etre facilement utilisables et n'exiger aucune connaissance particulière en informatique pour l'usager ;
5° Permettre de mesurer des données objectives ;
6° Etre standardisés et étalonnés auprès des populations concernées, valides, fidèles et consensuels ;
7° Permettre de prédire la performance de conduite.
B. - Ils doivent en outre permettre l'exploration de divers champs de l'activité psychomotrice en lien avec la conduite tels que :
1° Les capacités visuo-attentionnelles ; (voir aussi test LCVG et LRT)
2° La vitesse de traitement de l'information et la vitesse de réaction ; (voir LCVG et LRT)
3° La capacité de coordination des mouvements et les fonctions exécutives (inhibition, raisonnement, planification).